Ci n'èst nin novè !

Bècô d'drapès flamints so l'Tour di France...

Qui vont'y fé divint on payis "franstalige", tot d'on cô, z'ont roûvi les "Eperons d'Or"

A pî, a djvå ...

E dire qui n'a dès cis qui dihè " Mi vwèteûre, c'èst m'liberté !"

Dj'inme mî m'vélo.

Tot çoula, dji n'vos'el dirè nin è walon

D’après De Gucht, les flamands sont majoritaires en Belgique et les wallons doivent s’en rendre compte : cela s’appelle des menaces.
Mais alors, s’ils sont majoritaires et sûrs d’eux,
- pourquoi avoir cliché la frontière linguistique ?
- pourquoi flamandiser les habitants en leur imposant de parler le flamand pour avoir un logement social ?
- pourquoi faire la même chose avec les candidats-acheteurs de terrains ?
- et combien d’autres pressions sournoises ?
Laissez donc les gens choisir leur langue et leur culture…le droit des gens plutôt que le droit « nazi » du sol !
« Retrouvons le voie de la raison, occupons-nous des choses essentielles » disait ce matin du lundi 6 juillet à la RTBF, Charles Michel…et Hagnant Cayet ajoute « si on en est à remettre en cause les facilités, revenons au droit des gens de choisir eux-mêmes leur langue sans qu’elle soit imposée par le sol sous leurs pieds, réorganisons un recensement linguistique pour savoir où on en est, nommons les bourgmestres élus démocratiquement, cessons de croire qu’il ne s’est rien passé dans les Fourons, où la volonté des gens a été bafouée pour cause de sordides marchandages politiques, cessons de croire que le Gordel ou le pèlerinage à la Tour de l’Iser sont des manifestations folkloriques. Tout système, tout peuple qui se réfugie dans le mythe et le symbole est sur la voie de la dictature : ‘ Ein Volk, Ein Reich, ein Fûhrer’. On en est à ‘Ein Volk, eine Sprache, ein Gebiet’ !